La lutte contre le cancer est aussi une question d’argent

La Ligue suisse contre le cancer œuvre en faveur d’un monde où le cancer frappe moins souvent, où il engendre moins de souffrance et moins de décès, où l’on en guérit plus souvent et où les victimes et leurs proches trouvent aide et réconfort dans toutes les phases de la maladie et en fin de vie.

Pour atteindre ces objectifs, l’organisme est tributaire de la générosité de ses donateurs, plus des trois quarts des fonds perçus provenant de particuliers.

Monsieur Kempe, pourquoi tant de personnes versent-elles des dons à la Ligue contre le cancer?

«Connaissez-vous quelqu’un qui souffre ou a souffert d’un cancer? Très probablement. La plupart de nos concitoyens ont des parents, des amis, des collègues ou des voisins qui ont ou ont eu un cancer. Les malades mais aussi leur entourage ont besoin de beaucoup de soutien et de sollicitude. À la Ligue contre le cancer, nous leur proposons des prestations de niveau professionnel et toute l’écoute possible. Cela se sait, et c’est la raison pour laquelle la solidarité à notre égard s’exprime aussi en termes financiers. Nous sommes extrêmement reconnaissants à nos généreux donateurs: sans eux, nous ne pourrions pas mener à bien notre mission.»

Que représente l’argent pour la Ligue contre le cancer?

«C’est pour nous le moyen d’arriver à nos fins – il nous permet de venir en aide aux personnes qui en ont besoin. Pour que le cancer frappe moins souvent, une partie des dons sert à alimenter des campagnes de prévention: par exemple dans les écoles, où nous évoquons les dangers du tabac, ou dans les piscines, où nous informons sur le cancer de la peau.

Pour que les personnes concernées et leurs proches soient bien conseillés à chaque stade de la maladie, il faut du personnel qualifié: des infirmiers, des psycho-oncologues, des experts des questions juridiques et sociales, des diététiciens, des coaches pour renforcer l’autodétermination, et des spécialistes de la réadaptation, des soins palliatifs ou encore du travail de deuil.

Pour que l’on guérisse plus souvent du cancer, la recherche doit être indépendante. Nous considérons les sommes que nous y consacrons comme un investissement dans un avenir où l’on souffrira et mourra moins du cancer. Et les chiffres nous donnent raison.»

Comment gérez-vous la responsabilité que représentent tous ces dons?

«Il y a un dessin affiché dans mon bureau. On y voit une dame d’un certain âge, très sympathique. Elle ne semble pas avoir beaucoup de moyens, mais elle a en main un billet de 10 francs qu’elle destine à la Ligue contre le cancer. Cette femme généreuse et les autres donateurs nous accordent leur confiance, et c’est une grande responsabilité pour nous. Nous devons donc être à la hauteur des espoirs que tous placent en nous, notamment en utilisant leurs dons de manière ciblée pour financer des mesures contribuant à améliorer la vie des personnes touchées par le cancer.

La gestion efficace de l’argent passe aussi par la surveillance stricte de l’affectation des fonds et l’établissement de rapports sur le sujet. La Ligue contre le cancer dispose pour cela d’un organe interne et fait aussi appel à la société d’audit BDO. En outre, notre organisme a obtenu le label de la ZEWO certifiant qu’elle respecte les normes de qualité strictes applicables aux organisations d’utilité publique en Suisse.»

Pourquoi faire un don à la Ligue suisse contre le cancer?

«Parce que nous avons tous à cœur de mener ce combat. Parce qu’un résident suisse sur trois se voit diagnostiquer un cancer au cours de sa vie, et que vous souhaitez – tout comme nous – que ces personnes reçoivent une véritable aide. Les prestations dispensées par l’État et les assurances-maladie se révèlent insuffisantes pour procurer un accompagnement professionnel aux victimes du cancer et à leurs proches, pour leur permettre de bien comprendre la maladie et ses conséquences et de mieux vivre avec, et pour leur apporter du soutien après la maladie, en famille et au travail. Parce que vous voulez que ces personnes bénéficient de conseils gratuits, fiables et compréhensibles dans leur canton d’origine et dans leur langue – éventuellement par téléphone ou en ligne. Et parce que vous voulez que la voix des premiers concernés se fasse entendre dans le débat social et politique sur la prise en charge médicale.

Avec 18 ligues cantonales et régionales et la Ligne InfoCancer, qui répondent à quelque 6000 demandes par an par le biais de nombreux canaux correspondant aux besoins des différents groupes-cibles (téléphone, courriel, chat, visites sur place, forum, Skype, Skype SMS, lettres, Facebook), la Ligue contre le cancer est le premier centre de compétences en Suisse pour les personnes touchées et leurs proches. Grâce à votre don, nous sommes toujours en mesure de proposer ces services, 109 ans après le début de nos activités.»

Qu’appréciez-vous particulièrement dans la collaboration avec la Banque Cler?

«Les partenariats réussis sont ceux noués entre des organisations qui ont les mêmes valeurs. Ces douze dernières années, nous avons pu constater que la Banque Cler et ses collaborateurs partageaient notre vision. Eux aussi font preuve d’un fort engagement contre le cancer en organisant de nombreuses actions, ce qui renforce considérablement notre relation et notre compréhension mutuelle.

La Banque Cler nous fait profiter de son expertise en matière de financement et de prévoyance depuis 2007 et nous en sommes ravis. Nous exploitons les synergies et organisons ensemble des manifestations d’information pour les clients de la banque et les donateurs de la Ligue sur le thème «Décider soi-même», qui permettent d’acquérir des connaissances précieuses sur le règlement de succession.»